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Comprendre et réguler ses Émotions : Clé de la Réussite Professionnelle

comprendre et réguler ses émotions, clé de réussite professionnelle

Que nous le voulions ou non, nous sommes constamment au contact de nos émotions. Alors que nous louons les expressions émotives agréables, telles que la joie, l’amour et le plaisir, nous avons tendance à accueillir avec beaucoup moins d’enthousiasme, celles plus désagréables (dites à tort “négatives”), telles que la peur, la colère, la tristesse ou encore la honte ou la culpabilité. 


Dans la sphère professionnelle, afficher ses émotions équivaut pour beaucoup d’entre nous à prendre un risque ; le risque de s’exposer, de laisser entrevoir nos faiblesses ou de se laisser déborder et ne plus contrôler notre image. Comme l’explique Michelle Larivey dans son livre “ La puissance des émotions ”, toutes sont pourtant bonnes et utiles. L’important est d’avoir à leur égard l’attitude qui permet de bien les décoder. Les émotions seraient l’indicateur de mesure par excellence de notre niveau de satisfaction, et par ricochet la boussole qui guiderait nos actions, pourvu qu’on soit en mesure de les reconnaître, de les accueillir, de les exprimer et de les maîtriser. 



Ce que l'Émotion Signifie Vraiment


Émotion, sentiment et comportement : Définition et différences


L’émotion, dans sa traduction littérale est présentée comme un état affectif intense caractérisé par des troubles divers (pâleur, accélération du pouls, etc.). Elle est étymologiquement liée à l’idée d’une mise en mouvement vers l’extérieur, du latin “emovere” (mouvoir) apposé au préfixe e- (en dehors) exprimant ainsi son caractère brusque et momentané. Michelle Larivey la décrit comme une réaction intérieure vive et ponctuelle caractérisée par son intensité et accompagnée de multiples sensations corporelles fortes. 


Elle se différencie du sentiment, une expérience affective plus diffuse dans le temps et moins vigoureuse. Ces deux notions composent une palette de couleurs très nuancées qui s’apparentent néanmoins dans leurs origines et leur fonctionnement.  


Vigilance à ne pas faire d’amalgame entre l’émotion et le comportement qui en résulte, observable par tous. Bien souvent, notre gestuelle, nos expressions du visage, notre posture, nos paroles ainsi que la tonalité et la puissance de notre voix trahissent la manifestation d’une émotion sous-jacente. L’expression comportementale est bien souvent la première forme de communication de nos émotions et reste propre à chacun, selon les apprentissages, les imitations et les restrictions qu’il aura ancrées. L’un peut extérioriser sa colère par de l’agressivité physique ou verbale tandis que l’autre laisser transparaître une froideur glaçante, s’enfermer dans un mutisme ou rechercher l’isolement.  



La Richesse des Émotions : Entre Instinct et Apprentissage


Les émotions font partie intégrante de notre expérience humaine. Dès la préhistoire, elles ont joué un rôle crucial dans la survie des êtres humains, les préparant à fuir ou faire face au danger, à s’adapter à un environnement hostile et changeant. Les réactions instinctives de nos ancêtres ont engendré un puissant héritage transgénérationnel au cours de l’évolution des civilisations. 

Aujourd’hui encore, dans notre société contemporaine, ce passé ancestral demeure inscrit dans notre système nerveux et bien que le danger immédiat soit relativement exceptionnel et que l’homme moderne soit doté d’un intellect développé, les émotions continuent d’influencer nos comportements. Contrairement à ce qui est largement répandu, il n’y a pas de risque à nous fier à nos émotions. Le déclenchement d’une émotion est à considérer comme un message envoyé par notre cerveau pour décoder une situation et nous préparer à agir ou réagir d’une certaine manière.  Bien maîtrisé, le processus émotionnel nous permet d’ajuster notre comportement et de prendre des décisions judicieuses. 


On distingue six émotions fondamentales et universelles : la peur, la joie, le dégoût, la tristesse, la colère et la surprise. Il existe néanmoins un nombre incalculable d’états émotionnels qui dépendent de facteurs biologiques, psychologiques, sociaux et culturels et qui surgissent en réponse à un stimuli de source interne et/ou externe. Un événement inattendu, une interaction sociale, une expérience vécue, une pensée, un souvenir, une interprétation, etc. sont autant de facteurs qui peuvent déclencher chez la personne qui les vit une réponse émotionnelle agréable ou désagréable. Chaque individu est unique dans sa capacité à ressentir, interpréter, gérer et influencer ses émotions et celles d’autrui, contribuant à la diversité des expériences émotionnelles. Il s'agit d'un mécanisme complexe et entièrement subjectif, en partie inné car façonné par notre tempérament. Celui-ci est déterminé par notre patrimoine génétique et en partie dynamique, évoluant au fil de nos apprentissages, de nos expériences de vie et des facteurs environnementaux qui s’imposent à nous (famille, école, médias, etc.).  

 

L’education emotionnelle, fondement de l’intelligence emotionnelle

L’Éducation Émotionnelle de l’enfance à l'âge adulte : fondement de l’intelligence émotionnelle



L’éducation émotionnelle est un processus d’apprentissage qui vise à cultiver la compréhension, l'expression et la gestion appropriées des émotions pour favoriser le bien-être de ceux qui en bénéficient. Elle joue un rôle essentiel dans le développement de l’homme en l’aidant à appréhender et à naviguer dans le monde émotionnel complexe qui l’entoure. 



Les rôles cruciaux de la famille et de l’école dans l’éducation émotionnelle 


L’éducation émotionnelle démarre dès les premiers mois de l’enfant via une multitude d’interactions au sein de la sphère familiale. Le nourrisson exprime sans réserve ses peurs, sa colère et sa joie, interprétés par les parents à travers les pleurs, les cris et les expressions du visage et du corps. 

À mesure qu’ils grandissent, les enfants poursuivent leur apprentissage émotionnel par le mimétisme de la gestion émotionnelle observée chez leurs proches. Certains enfants commencent à réprimer leurs émotions pour se protéger de remarques et de situations inconfortables. Nous avons tous entendu un adulte dire à un enfant triste “ce n’est rien, sèche tes larmes, il ne faut pas pleurer pour si peu”, ou à un enfant en colère “arrête ton caprice, va te calmer dans ta chambre”. Ces réflexions d’apparence anodines encouragent l’enfant à adopter une attitude de résistance, l’amenant à minimiser voire taire ses émotions. 

 

L’école tient également un rôle prépondérant dans l’éducation émotionnelle des jeunes et la formation de leur personnalité. La majorité des programmes éducatifs concentrent leurs efforts sur le développement exclusivement intellectuel de l’enfant (apprentissage de la lecture, de l’écriture et du raisonnement mathématique) et laissent en berne son développement affectif. Pourtant, les émotions sont au centre des expériences juvéniles et qu’elles soient plaisantes ou pénibles, leur expression et l’aptitude à les canaliser préparent l’enfant à affronter les expériences de la vie qui l’attendent. 


Plusieurs études tendent à prouver que les aptitudes sociales des élèves sont tout aussi cruciales voire plus importantes que les connaissances théoriques en matière de réussite personnelle, scolaire et professionnelle à long terme (empathie, aptitude à se motiver et à persévérer dans l’adversité, faculté à maîtriser ses pulsions, capacité à conserver une humeur égale, à espérer). Daniel Goleman, spécialiste de l’intelligence émotionnelle, affirme que “notre intelligence est inutile quand nous sommes sous l’emprise de nos émotions [...] et que ceux qui ne parviennent pas à contrôler leur vie affective subissent des conflits intérieurs qui sabotent leur capacité à se concentrer et à penser clairement”.

 

C’est durant l’enfance et l’adolescence que l’apprentissage émotionnel se joue de manière déterminante, lorsque la construction des circuits cérébraux est en plein essor et que les habitudes psychologiques s’ancrent pour nous suivre pour le restant de notre vie. Un enfant carencé atteint l'âge adulte avec un certain handicap émotionnel. Il est indispensable que les parents et les institutions scolaires puissent plus amplement enseigner les fondamentaux de la connaissance de soi, de la maîtrise des émotions et de l’art des relations interpersonnelles dans l’éducation du jeune.  


Développer son intelligence émotionnelle : Comprendre pour Agir

Développer son intelligence émotionnelle à l'âge adulte : Comprendre pour Agir



Il n’y a pas de fatalité chez un adulte n’ayant pas bénéficié de bases émotionnelles satisfaisantes durant l’enfance, le cerveau humain reste incroyablement plastique et fonctionne comme un athlète qui s'entraîne à se muscler. 


Développer son intelligence émotionnelle à l'âge adulte repose sur la compréhension de ses propres émotions et de celles des autres. En apprenant à identifier, analyser et réguler nos émotions, nous pouvons améliorer nos interactions et prendre des décisions plus éclairées. Cette prise de conscience permet non seulement de mieux gérer les situations difficiles, mais aussi d'agir de manière plus empathique et constructive dans nos relations professionnelles et personnelles. Ainsi, comprendre ses émotions devient un levier puissant pour un comportement adapté et performant.



Comprendre le cycle des Émotions : Les Cinq Phases selon James Gross


Le processus émotionnel désigne une séquence d'événements d’ordre psychologique, physiologique ou comportemental qui se produisent lorsqu’une personne ressent une émotion. Il implique un cycle en cinq phases successives modélisé par le psychologue James Gross, connu pour ses recherches sur la régulation des émotions. 


Lors de la première phase, l’individu fait l’expérience de l’émotion déclenchée par un stimulus. Puis, en phase d’immersion, il s’autorise à éprouver pleinement et intensément l’émotion émergée. L’expérience émotive évolue ensuite et se développe, mettant en lumière sa complexité et ses nuances et faisant apparaître parfois de nouvelles émotions masquées par le premier ressenti. La colère peut ainsi laisser place à la peur ou l’une de ses ramifications (inquiétude, anxiété, angoisse, etc.). Le seul fait d’observer les sentiments qui nous traversent contribuent à modifier ce que nous pouvons observer.


Durant la quatrième phase, l’individu assimile la raison de son ressenti, attribue un sens à son expérience et identifie ses résistances à passer à l’action. Enfin, il confirme sa compréhension de ladite émotion. Il est alors capable de l’exprimer pleinement au contact de ce qui l’a déclenché, et d'agir de manière appropriée en accord avec ses valeurs. Le respect du phasage de ce processus garantit un cheminement éclairé pour orienter vers une action judicieuse.  


Émotions et Comportement : La Science au Service de notre Compréhension


Émotions et Comportement : La Science au Service de notre Compréhension

 

Pourquoi nos émotions influencent-elles autant notre comportement ? D’après Goleman, nous possédons deux esprits : l’un pense, l’autre ressent. La plupart du temps, l’esprit émotionnel et l’esprit rationnel fonctionnent en parfaite harmonie. Ils nous guident dans le monde qui nous entoure, l’esprit émotionnel alimentant en information les opérations de l’esprit rationnel. Plus un sentiment est intense, plus l’esprit émotionnel domine et plus le rationnel perd de son efficacité. D’un point de vue plus scientifique, c’est le cerveau qui tient un rôle central dans la régulation de nos émotions. Les progrès inestimables de la science à la fin du vingtième siècle permettent aujourd’hui d’appréhender finement son fonctionnement grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM).  

 

Le siège des émotions se situe dans le système limbique, “le cerveau qui ressent”. Lorsqu’un individu réagit intensément à un stimulus extérieur perçu par ses sens (vue, odorat, ouïe), son centre limbique, et plus spécifiquement son amygdale, prend les commandes de la situation avant même que le néocortex, “le cerveau pensant”, n’ait eu le temps d’analyser la situation. L’amygdale diffuse, instantanément et dans l’ensemble du corps, des signaux alarmants pour préparer le corps à l’action. 


Ainsi , chaque émotion prépare le corps à un type de réaction différente. La colère augmente le flux sanguin vers les mains, facilitant ainsi une prise rapide d’une arme ou une réaction violente, tandis qu'une libération importante d'hormones, comme l'adrénaline, fournit l'énergie requise pour une action énergique.


La peur dirige le sang vers les muscles qui dirigent le mouvement du corps, ce qui prépare la fuite et fait pâlir le visage. Dans un second temps seulement, le néocortex reçoit les messages approximatifs du système limbique et vient les approuver, nuancer ou rejeter en choisissant de diffuser à son tour dans le reste du corps les informations adéquates pour une réaction plus appropriée à la situation. C’est parce l’amygdale tend à court-circuiter le néocortex dans les réactions grossières qu’elle impose que nous nous sentons parfois à la merci de nos émotions. Nous nous demandons les raisons pour lesquelles nous avons agi de la sorte sous le coup de l’émotion.  


Dynamiques émotionnelles et enjeux de performances en entreprise 



Dynamiques émotionnelles et enjeux de performances en entreprise 



Les Émotions au Cœur du Monde du Travail


Bien que les émotions aient longtemps été perçues comme réservées à la sphère privée et intime, nous ne pouvons pas nier les nombreuses émotions quotidiennes vécues dans le cadre de notre environnement professionnel. Il est commun de ressentir de la gratitude envers un collaborateur aidant, de la fierté à l’atteinte de ses objectifs, de l’espoir d’obtenir une promotion, de l’ennui dans sa mission, de l’anxiété avant une évaluation annuelle, de la déception suite à un refus, de la colère face à une maladresse ou encore de la honte après une présentation ratée. Il est également facile de constater des exemples d'émotions partagées collectivement : l’enthousiasme d’un appel d’offre accepté, la joie d’une prime collective conséquente, le plaisir d’un repas de fin d’année, la frustration de moyens informatiques insuffisants, la colère d’un licenciement, la crainte de suppressions de postes, etc.


Toutes les entreprises n’accueillent pas les émotions de leurs équipes de manière uniforme, selon leur style de leadership, leur mode de gestion et de management, leurs conventions sociales ainsi que leur domaine d'activité. Chaque organisation possède sa propre culture émotionnelle avec ses codes, ses valeurs et ses attentes en termes d’interactions sociales. Certains métiers répondent à des normes spécifiques en matière d'expression émotionnelle. On a ainsi tendance à attendre des professionnels de la santé une posture chaleureuse et empathique, tandis que ceux travaillant dans le secteur bancaire sont plutôt encouragés à la rigueur et à la modération. Certaines sociétés font la part belle aux émotions agréables en incitant à célébrer des victoires ou des périodes d’investissement massif, mais elles peuvent aussi avoir tendance à bannir les émotions plus désagréables en ignorant ou pénalisant ceux qui les éprouvent. La propension de l’entreprise à tolérer des démonstrations affectives peut également varier selon la position du collaborateur au sein de la hiérarchie, et ce pour des raisons de crédibilité envers ses subalternes.



Diversité émotionnelle en entreprise : une réalité indéniable


En parallèle, je peux affirmer que la diversité émotionnelle est une réalité indéniable dans la vie personnelle autant que professionnelle : les collaborateurs ne sont pas tous égaux face à leurs affects. Selon comment ils perçoivent les stimuli extérieurs, ils peuvent agir de manière productive et optimiste en se concentrant sur les opportunités et les solutions, ou au contraire adopter une vision pessimiste et contre productive centrée sur les obstacles et les potentiels échecs. L’humain est plus que jamais au cœur du fonctionnement de l’entreprise, sa capacité à opérer un management éclairé, à favoriser un climat harmonieux et efficace et à résoudre les crises économiques avec agilité est cruciale. Dans un contexte professionnel VUCA dans lequel l’innovation, la qualité du service au client, l’excellence opérationnelle, la compétitivité et la création de valeur riment avec performance et survie, il est vital de prendre en considération le niveau d’intelligence émotionnelle de ses collaborateurs. Les compétences émotionnelles deviennent déterminantes dans le succès et la pérennité des entreprises qui recherchent de plus en plus ces qualités dans les processus de recrutement, d'évaluation et de développement des compétences de leur personnel.    



La Gestion Émotionnelle : Clé de la Performance au Travail


De nombreuses études suggèrent qu’une bonne maîtrise de ses émotions est un facteur important de réussite individuelle et collective en milieu professionnel. D’après Goleman, pionnier en la matière, l’intelligence émotionnelle est un bien meilleur prédicteur de performances et de réussite future que le quotient intellectuel. Les personnes capables de contrôler leurs émotions, de faire preuve d’enthousiasme et d’empathie, connaissent des résultats largement supérieurs en termes professionnels à ceux qui en sont incapables. 

Les recherches démontrent que les collaborateurs capables d'identifier et de réguler leurs émotions sont plus aptes à prendre des décisions éclairées, à résoudre des conflits et à maintenir des relations positives avec leurs collègues. Par exemple, une étude menée par TalentSmarteq souligne que 60 % de la performance au travail dépend de la capacité d'un individu à gérer ses émotions et celles des autres.

Les bénéfices concrets de ces compétences sont également observés dans des environnements de vente, où des agents ayant développé leur confiance en soi et leur empathie ont doublé leurs performances. De même, les entreprises qui investissent dans des programmes de formation à la gestion émotionnelle rapportent des gains significatifs en productivité, satisfaction des employés et réduction du turnover.

En fin de compte, la maîtrise des émotions favorise un climat de travail positif, une meilleure collaboration et une résilience accrue face aux défis, rendant ainsi les employés plus engagés et performants. En intégrant la compréhension et la gestion émotionnelle dans leur culture d'entreprise, les organisations se positionnent pour réussir dans un environnement professionnel en constante évolution.


La Gestion Émotionnelle : Clé de la Performance au Travail

Le coaching pour comprendre et apprendre à réguler ses émotions


Le coaching est un processus d'accompagnement personnalisé, axé sur le développement des compétences et des performances d'un individu, d’une équipe ou d’une organisation, dans un contexte professionnel. La finalité du coaching est d'aider le client à maximiser son potentiel et à atteindre ses objectifs de manière efficace et durable, grâce à des prises de conscience et des mises en action. 


L’approche coaching tire sa singularité de son mode de fonctionnement collaboratif et engageant. Le coach apporte un cadre de travail, un soutien à la réflexion, une stratégie de questionnement et des outils pour aider le client à clarifier ses objectifs, identifier ses forces et ses faiblesses et prendre les mesures pour surmonter les obstacles. Le client est quant à lui responsable de son développement au travers de ses réflexions, de ses décisions et de ses actions. 


Le coaching est un accompagnement clé pour développer une compréhension fine de ses émotions. En offrant un espace de réflexion et de dialogue, le coach aide l’individu à explorer ses ressentis et à identifier les schémas émotionnels qui influencent ses comportements. Grâce à des outils adaptés et à des questions ciblées, le coaching permet de prendre conscience des émotions, de les décoder et de les gérer de manière constructive. Ce processus favorise non seulement une meilleure connaissance de soi, mais aussi l’acquisition de compétences émotionnelles essentielles pour naviguer avec succès dans un environnement professionnel complexe. En apprenant à mieux comprendre ses émotions, l'individu devient plus apte à agir avec discernement et à interagir de façon harmonieuse avec les autres. A l’échelle collective, le coaching facilite la communication, la collaboration, la gestion des conflits, le changement, l’innovation et la créativité, pour servir la performance, la productivité et le bien-être des employés.  


intelligence emotionnelle de goleman

Conclusion : Quiconque est aveugle à ce qu’il ressent est à la merci de ses sentiments (Goleman)



Comprendre et réguler ses émotions est fondamental pour naviguer avec succès dans le monde professionnel. Les émotions, souvent perçues comme des obstacles, sont en réalité des alliées puissantes qui, lorsqu'elles sont bien gérées, peuvent guider nos décisions et améliorer nos interactions. L'éducation émotionnelle, dès l'enfance jusqu'à l'âge adulte, constitue un levier essentiel pour développer cette compétence cruciale. En apprenant à reconnaître et à accueillir nos émotions, nous pouvons non seulement enrichir notre expérience personnelle, mais aussi optimiser notre performance professionnelle. Les collaborateurs émotionnellement éduqués sont mieux équipés pour communiquer efficacement, faire preuve d’empathie, assumer leurs responsabilités, gérer la pression et les conflits avec discernement et apporter du soutien à leurs collègues en difficulté.


Dans un environnement de travail de plus en plus complexe, l’intelligence émotionnelle s'avère déterminante pour instaurer un climat de confiance et de collaboration. Les entreprises qui intègrent la gestion émotionnelle dans leur culture favorisent non seulement le bien-être de leurs employés, mais également leur engagement et leur efficacité. Ainsi, le coaching émerge comme un outil incontournable pour accompagner les individus dans cette quête de maîtrise émotionnelle, les aidant à transformer leurs ressentis en moteurs de succès. En cultivant cette compétence, nous nous donnons les moyens de mieux comprendre notre environnement, de renforcer nos relations et d’atteindre nos objectifs avec plus d'aisance et d’authenticité.



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